

Le lendemain de cette soirée de joie et de rejet, les journaux français n’accordaient pas l’importance due à ces fortes manifestations. Ils indiquaient dans la plupart qu’il s’agissait des manifestants d’extrême gauche, laissant comprendre qu’on avait affaire à un combat seulement politique dont le côté perdant ne se résignait pas à accepter la défaite.
En revanche, le soir même des résultats, plusieurs journaux argentins parlaient déjà de l’état de mécontentement régnant en France, de la peur que le nouvel élu génère chez une grande partie de la p opulation et qui n’a rien à voir avec l’identification à un parti politique.
Les médias français ne voulaient peut-être pas montrer l’image d’une France divisée- ce qui d’ailleurs va contre l’un des principaux propos du nouveau président- mais pendant que la Place de la Concorde regroupait une partie joyeuse et satisfaite de la société française, une autre partie de la société faisait face à la police qui commençait déjà avec « ses devoirs » le soir même où « le premier policier » a été élu comme « le président de tous les Français »
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