Le résultat des élections présidentielles argentines était sans surprises, Cristina Kircher a été élue avec environ 45% des suffrages. Emportant ainsi une grande majorité des votes, ce qui indique que la plupart des Argentins sont satisfaits du gouvernement de son mari qu’elle compte continuer.
Pourtant, l’Argentine est en train de vivre un grand changement puisque Cristina est la première femme élue pour occuper le siège présidentiel. Une autre particularité qui marque cette élection : il s’agit du premier cas au monde où le mandat présidentiel sera passé par le président à sa propre femme, rendant ainsi la présidentielle comme une affaire de famille ou de couple.
Certes, Cristina Kirchner n’est pas la première femme à gouverner le pays, Isabel Peron l’a déjà fait en 1974 après la mort de son mari, mais non pas par la voie électorale mais par le fait d’être le vice-président du pays, ce qui l’a fait occuper automatiquement le siège présidentiel.
Il est curieux que dans un pays comme l’Argentine dont la réputation est d’être très « matcho » les femmes aient eu une place active dans la vie politique. Rappelons-nous le cas d’Eva Peron, qui par son charisme face aux classes populaires est devenue jusqu’à aujourd’hui une figure emblématique de l’univers politique Argentin.
Cristina Kirchner… Beaucoup de gens voient chez elle une « nouvelle Evita », peut être à cause de l’attirance qu’elle suscite chez les classes populaires (il faut remarquer que la plupart des suffrages venaient des secteurs les plus défavorisés de la société), pour son image soignée et séductrice ou encore pour sa personnalité forte et persévérante.
Qui est donc cette femme qui s’inscrit dans la courte liste des présidentes à gouverner leurs pays et dont son élection a ouvert le débat dans le monde entier à propos de la place de la femme au sein du pouvoir ? Sénateur à fort tempérament qui a mené la lutte contre la corruption du gouvernement de Menem, principalement dans les affaires de vente illégale d’armes vers l’Equateur et la Croatie ; elle représente le Front pour la Victoire, un parti à courrant péroniste fondé par son mari lors des précédentes élections présidentielles.
Le slogan de sa campagne « Le changement vient de commencer » promet la continuité de la politique menée par son mari depuis 2003.
Continuité dans la course pour ranimer le pays après sa plus dure crise, car c’est surtout cela que l’on reconnaît au gouvernement de Nestor Kirchner. Il a réussi à réveiller l’économie et à permettre aux Argentins de sortir la tête de l’eau et respirer grâce à une remonté des économies particulières et à la mise en place d’une série de plans sociaux.
Continuité dans la lutte des droits de l’homme, car pendant son gouvernement Nestor Kirchner a rouvert le procès des militaires inculpés lors de la dictature militaire et suspendu les lois « du Point final et de l’obéissance due » qui étaient une armistice des crimes commis pendant la dictature. Il a accordé une place importante aux Mères et Grand-Mères de la Place de Mai et son soutien absolu dans leur lutte contre l’impunité et la recherche des enfants des disparus.
En effet, ces dernières années, les crimes de la dictature sont devenus un sujet beaucoup plus courrant dans la société, grâce au biais des médias, des expositions et la consécration de l’ESMA comme musée de la mémoire.
Même si le bilan du gouvernement de Nestor Kirchner semble positif, il y a pourtant beaucoup d’aspects qui ne sont pas très encourageants, comme la situation de nombre de paysans expulsés de leurs terres, victimes des résultats néfastes que produit la culture du soja, « l’or vert » qui est devenu la principale source économique de l’Argentine.
Des luttes continuent toujours d’émerger. Avec la croissance de l’inflation, de nombreux conflits du travail ont éclaté ; les travailleurs réclament notamment des hausses de salaires.
Du côté des droits de l’homme, même si 30 ans se sont écoulés depuis les horreurs de la dictature, la disparition il y a plus d’un an de Julio Lopez, témoin des crimes de la dictature lors du procès de l’ex dictateur Etchecolatz , laisse une plaie ouverte et le sentiment que la situation n’a pas vraiment changé pendant ce gouvernement.
Continuité promet la femme à qui les Argentins ont confié la présidence. Cependant, même s’il s’agit de poursuivre la même voie politique, des changements deviennent urgents, c’était sûrement le voeu des Argentins le 28 octobre dernier.
Pourtant, l’Argentine est en train de vivre un grand changement puisque Cristina est la première femme élue pour occuper le siège présidentiel. Une autre particularité qui marque cette élection : il s’agit du premier cas au monde où le mandat présidentiel sera passé par le président à sa propre femme, rendant ainsi la présidentielle comme une affaire de famille ou de couple.
Certes, Cristina Kirchner n’est pas la première femme à gouverner le pays, Isabel Peron l’a déjà fait en 1974 après la mort de son mari, mais non pas par la voie électorale mais par le fait d’être le vice-président du pays, ce qui l’a fait occuper automatiquement le siège présidentiel.
Il est curieux que dans un pays comme l’Argentine dont la réputation est d’être très « matcho » les femmes aient eu une place active dans la vie politique. Rappelons-nous le cas d’Eva Peron, qui par son charisme face aux classes populaires est devenue jusqu’à aujourd’hui une figure emblématique de l’univers politique Argentin.
Cristina Kirchner… Beaucoup de gens voient chez elle une « nouvelle Evita », peut être à cause de l’attirance qu’elle suscite chez les classes populaires (il faut remarquer que la plupart des suffrages venaient des secteurs les plus défavorisés de la société), pour son image soignée et séductrice ou encore pour sa personnalité forte et persévérante.
Qui est donc cette femme qui s’inscrit dans la courte liste des présidentes à gouverner leurs pays et dont son élection a ouvert le débat dans le monde entier à propos de la place de la femme au sein du pouvoir ? Sénateur à fort tempérament qui a mené la lutte contre la corruption du gouvernement de Menem, principalement dans les affaires de vente illégale d’armes vers l’Equateur et la Croatie ; elle représente le Front pour la Victoire, un parti à courrant péroniste fondé par son mari lors des précédentes élections présidentielles.
Le slogan de sa campagne « Le changement vient de commencer » promet la continuité de la politique menée par son mari depuis 2003.
Continuité dans la course pour ranimer le pays après sa plus dure crise, car c’est surtout cela que l’on reconnaît au gouvernement de Nestor Kirchner. Il a réussi à réveiller l’économie et à permettre aux Argentins de sortir la tête de l’eau et respirer grâce à une remonté des économies particulières et à la mise en place d’une série de plans sociaux.
Continuité dans la lutte des droits de l’homme, car pendant son gouvernement Nestor Kirchner a rouvert le procès des militaires inculpés lors de la dictature militaire et suspendu les lois « du Point final et de l’obéissance due » qui étaient une armistice des crimes commis pendant la dictature. Il a accordé une place importante aux Mères et Grand-Mères de la Place de Mai et son soutien absolu dans leur lutte contre l’impunité et la recherche des enfants des disparus.
En effet, ces dernières années, les crimes de la dictature sont devenus un sujet beaucoup plus courrant dans la société, grâce au biais des médias, des expositions et la consécration de l’ESMA comme musée de la mémoire.
Même si le bilan du gouvernement de Nestor Kirchner semble positif, il y a pourtant beaucoup d’aspects qui ne sont pas très encourageants, comme la situation de nombre de paysans expulsés de leurs terres, victimes des résultats néfastes que produit la culture du soja, « l’or vert » qui est devenu la principale source économique de l’Argentine.
Des luttes continuent toujours d’émerger. Avec la croissance de l’inflation, de nombreux conflits du travail ont éclaté ; les travailleurs réclament notamment des hausses de salaires.
Du côté des droits de l’homme, même si 30 ans se sont écoulés depuis les horreurs de la dictature, la disparition il y a plus d’un an de Julio Lopez, témoin des crimes de la dictature lors du procès de l’ex dictateur Etchecolatz , laisse une plaie ouverte et le sentiment que la situation n’a pas vraiment changé pendant ce gouvernement.
Continuité promet la femme à qui les Argentins ont confié la présidence. Cependant, même s’il s’agit de poursuivre la même voie politique, des changements deviennent urgents, c’était sûrement le voeu des Argentins le 28 octobre dernier.
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