Depuis longtemps le panorama politique en Argentine est le même.
On peut dire que pendant les années 80, avec le retour de la démocratie, tous les espoirs réprimés lors de la dictature militaire étaient réapparus. Raul Alfonsin, après avoir été élu président de la République en 1983, arrivait à réunir une très grande quantité de gens dans les places et les stades grâce à des discours qui aujourd’hui sont devenus impossible à retrouver. Il avait une crédibilité politique qui, avec le temps, a disparue dans la société.
Après il y a eu Menem, avec son double discours… Malgré « la révolution productive », il a finalement vendu tout ce qu’il a pu. Il y a eu également la loi de la convertibilité, qui en a fait rêver des Argentins mais qui, à la fin, n’a conduit qu’à la débâcle de l’économie.
Et pour finaliser le scénario, De la Rua qui a détruit le peu qui restait de crédibilité politique argentine, s’enfuyant avec elle en hélicoptère.
Donc, après ce défilé des personnages politiques, que reste-t-il ? On dirait : rien.
Mais en parallèle à ce qu’il se passe au niveau national, il y a de petites figures locales qui travaillent afin que le peu de crédibilité politique qui demeure ne s’évanouisse pas.
Un bon exemple est Rosario. Un belle ville qui se trouve à 270km au nord-est de Buenos Aires et qui appartient à la province de Santa Fe. Cette ville a un million d’habitants et un fleuve, le « Parana », qui la traverse du nord à sud et lui donne son caractère particulier.
Et c’est ici que Hermes Binner a été réélu deux fois consécutives. Il avait beaucoup apporté à Rosario et il aurait pu être relu une troisième fois, mais il avait préféré se présenter comme gouverneur de la province. Cependant, le bloc péroniste lui en avait empêché. Bien que le candidat socialiste avait réuni plus de votes que chaque candidat péroniste le jour des élections, la « Loi de lemas », qui additionne tous les votes de tous le candidats du même parti, favorise toujours les péronistes (qui sont plus nombreux).
Mais lors de cette dernière élection, le 2 septembre 2007, cette fois sans la « Loi de lemas », Binner gagne facilement avec presque le 50% des votes. Une province avec un gouverneur socialiste c’est du jamais vu dans l’histoire argentine.
Hermes Binner compte avec le soutien des gens, qui pour la première fois se dissent ravis d’avoir choisi et voté pour un candidat.
On peut dire que pendant les années 80, avec le retour de la démocratie, tous les espoirs réprimés lors de la dictature militaire étaient réapparus. Raul Alfonsin, après avoir été élu président de la République en 1983, arrivait à réunir une très grande quantité de gens dans les places et les stades grâce à des discours qui aujourd’hui sont devenus impossible à retrouver. Il avait une crédibilité politique qui, avec le temps, a disparue dans la société.
Après il y a eu Menem, avec son double discours… Malgré « la révolution productive », il a finalement vendu tout ce qu’il a pu. Il y a eu également la loi de la convertibilité, qui en a fait rêver des Argentins mais qui, à la fin, n’a conduit qu’à la débâcle de l’économie.
Et pour finaliser le scénario, De la Rua qui a détruit le peu qui restait de crédibilité politique argentine, s’enfuyant avec elle en hélicoptère.
Donc, après ce défilé des personnages politiques, que reste-t-il ? On dirait : rien.
Mais en parallèle à ce qu’il se passe au niveau national, il y a de petites figures locales qui travaillent afin que le peu de crédibilité politique qui demeure ne s’évanouisse pas.
Un bon exemple est Rosario. Un belle ville qui se trouve à 270km au nord-est de Buenos Aires et qui appartient à la province de Santa Fe. Cette ville a un million d’habitants et un fleuve, le « Parana », qui la traverse du nord à sud et lui donne son caractère particulier.
Et c’est ici que Hermes Binner a été réélu deux fois consécutives. Il avait beaucoup apporté à Rosario et il aurait pu être relu une troisième fois, mais il avait préféré se présenter comme gouverneur de la province. Cependant, le bloc péroniste lui en avait empêché. Bien que le candidat socialiste avait réuni plus de votes que chaque candidat péroniste le jour des élections, la « Loi de lemas », qui additionne tous les votes de tous le candidats du même parti, favorise toujours les péronistes (qui sont plus nombreux).
Mais lors de cette dernière élection, le 2 septembre 2007, cette fois sans la « Loi de lemas », Binner gagne facilement avec presque le 50% des votes. Une province avec un gouverneur socialiste c’est du jamais vu dans l’histoire argentine.
Hermes Binner compte avec le soutien des gens, qui pour la première fois se dissent ravis d’avoir choisi et voté pour un candidat.
2 commentaires:
j ai pas grand chose à commenter....peut etre simplement vous dire que La pause donne toujours des sujets intéressants,on sent chaque mois une progression dans le style d 'ecriture, et les sujets permettent chaque fois de repousser les préjugés que lon peut avoir, véhiculés par les médias qui ne font que résumer que trop brievement des situations.
bravo les filles, continuez encore et toujours et tout le temps !!
hey yo soy de Argentina!!! Un saludo
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