Le problème du transport en Argentine existe depuis longtemps. Il est vrai que le lien de 2.791.810 de km2 que possède le pays a toujours été un problème pour les gouvernements, qui auparavant avaient mis des voies ferrées en s’endettant auprès de l’Angleterre. Cela a été la cause de beaucoup de problèmes. Mais, néanmoins, l’Argentine avait de trains.
Des années plus tard, avec le gouvernement de Menem, dont le discours soutenait que l’état des trains était en décadence, le réseau ferré a été privatisé. Il est vrai que les trains n’ont jamais bien fonctionné, mais la démarche du gouvernement a obtenu que presque la totalité du réseau ferré disparaisse du pays, les voies inclues. Oui, vous avez bien lu: toutes les voies ferrées inclues.
La réalité aujourd’hui c’est que voyager dans le peu de trains qui restent en Argentine est devenu une odyssée.
Il faut être très courageux ou n’avoir rien à perdre pour oser monter dans un train argentin. Passer un nombre incertain d’heures pour arriver à bon port, ne pas connaître à l’avance les horaires de départ et d’arrivée, et enfin être prêt à voyager serré comme des sardines en boîte.
Le pire de tout ça, c’est que ces conditions touchent les personnes qui ne possèdent pas de transport privé et qui doivent aller travailler n’importe comment pour pouvoir manger le soir.
Les travailleurs, qui représentent la plus grande proportion de la population argentine, et dont la plupart habite dans la banlieue de Buenos Aires, doivent affronter chaque jour les mêmes péripéties. Ce n’est pas facile d’arriver à l’heure au travail, bref, c’est n’est pas facile d’y arriver.
Que fait alors le gouvernement actuel pour trouver des réponses à ce problème de transport ?
Il a apparemment de grandes idées. Sa proposition : un train de grand vitesse qui communique les trois villes les plus importantes du pays - Buenos Aires, Rosario et Cordoba- qui sont d’ailleurs les villes les plus riches du pays et dont les habitants possèdent pour la plupart des moyens de locomotion qui leur sont propres.. Ils n’ont pas besoin de train ni de bus, parce que beaucoup d’entre eux possèdent les derniers modèles de voitures, celles qui vont à 280km/h.
Ce nouveau train coûtera près de quatre milliards de dollars ; un prêt que fait la France à l’Argentine mais curieusement l’inversion va être faite par une compagnie française. Il s’agira seulement de 1000km de voies, sur lesquelles seul ce train circulera car elles ne serviront pas pour les trains communs et ne seront destinées que pour le transport de pasajers. Avec une vitesse moyenne de 320km/h et un billet de 300 ou 400 pesos, soit la moitié du salaire moyen d’un travailleur…
Or, des questions naissent de cette proposition : qui va pouvoir payer ce billet ? pour quel public ce train est-il fait ? L’installation de ce train va solutionner les problèmes de la population qui a besoin d’aller chaque jour au travail et qui n’en a pas les moyens ?
En revanche, la proposition de « Tren para todos » (train pour tous) ; une organisation formée par des ex-cheminots argentins avec une grande partie du peuple qui veut travailler, naît dans l’Argentine latente qui continue à croire « qu'il est encore possible » est la suivante : un train qui parcourra 120 km à l’heure ( 3 fois plus que la moyenne des trains encore en circulation), 3,1 milliards de dollars. 1 milliard de dollar de moins que le TGV, 18000 km de voies reconstruites : 7000 Km de voies pour les trains de passagers et 11000 pour les trains de marchandises. Les billets de train pourraient coûter moins cher que les billets des bus actuels. Le réseau desservirait toutes les zones du pays (Nord Ouest, Nord est, Centre et Patagonie), à toutes les grandes villes et à des centaines de petites villes qui seraient réactivées. La construction de ce réseau utiliserait une technologie nationale et régionale du Mercosur et réactiverait l’industrie nationale.
Finalement, la réponse à cette analyse est claire pour ceux qui veulent que l’Argentine avance et s’agrandisse ; cependant il y toujours une poignée de personnes prêtes à toujours répéter les mêmes erreurs et qui malheureusement est celle qui a le pouvoir de signer pour tous.
Des années plus tard, avec le gouvernement de Menem, dont le discours soutenait que l’état des trains était en décadence, le réseau ferré a été privatisé. Il est vrai que les trains n’ont jamais bien fonctionné, mais la démarche du gouvernement a obtenu que presque la totalité du réseau ferré disparaisse du pays, les voies inclues. Oui, vous avez bien lu: toutes les voies ferrées inclues.
La réalité aujourd’hui c’est que voyager dans le peu de trains qui restent en Argentine est devenu une odyssée.
Il faut être très courageux ou n’avoir rien à perdre pour oser monter dans un train argentin. Passer un nombre incertain d’heures pour arriver à bon port, ne pas connaître à l’avance les horaires de départ et d’arrivée, et enfin être prêt à voyager serré comme des sardines en boîte.
Le pire de tout ça, c’est que ces conditions touchent les personnes qui ne possèdent pas de transport privé et qui doivent aller travailler n’importe comment pour pouvoir manger le soir.
Les travailleurs, qui représentent la plus grande proportion de la population argentine, et dont la plupart habite dans la banlieue de Buenos Aires, doivent affronter chaque jour les mêmes péripéties. Ce n’est pas facile d’arriver à l’heure au travail, bref, c’est n’est pas facile d’y arriver.
Que fait alors le gouvernement actuel pour trouver des réponses à ce problème de transport ?
Il a apparemment de grandes idées. Sa proposition : un train de grand vitesse qui communique les trois villes les plus importantes du pays - Buenos Aires, Rosario et Cordoba- qui sont d’ailleurs les villes les plus riches du pays et dont les habitants possèdent pour la plupart des moyens de locomotion qui leur sont propres.. Ils n’ont pas besoin de train ni de bus, parce que beaucoup d’entre eux possèdent les derniers modèles de voitures, celles qui vont à 280km/h.
Ce nouveau train coûtera près de quatre milliards de dollars ; un prêt que fait la France à l’Argentine mais curieusement l’inversion va être faite par une compagnie française. Il s’agira seulement de 1000km de voies, sur lesquelles seul ce train circulera car elles ne serviront pas pour les trains communs et ne seront destinées que pour le transport de pasajers. Avec une vitesse moyenne de 320km/h et un billet de 300 ou 400 pesos, soit la moitié du salaire moyen d’un travailleur…
Or, des questions naissent de cette proposition : qui va pouvoir payer ce billet ? pour quel public ce train est-il fait ? L’installation de ce train va solutionner les problèmes de la population qui a besoin d’aller chaque jour au travail et qui n’en a pas les moyens ?
En revanche, la proposition de « Tren para todos » (train pour tous) ; une organisation formée par des ex-cheminots argentins avec une grande partie du peuple qui veut travailler, naît dans l’Argentine latente qui continue à croire « qu'il est encore possible » est la suivante : un train qui parcourra 120 km à l’heure ( 3 fois plus que la moyenne des trains encore en circulation), 3,1 milliards de dollars. 1 milliard de dollar de moins que le TGV, 18000 km de voies reconstruites : 7000 Km de voies pour les trains de passagers et 11000 pour les trains de marchandises. Les billets de train pourraient coûter moins cher que les billets des bus actuels. Le réseau desservirait toutes les zones du pays (Nord Ouest, Nord est, Centre et Patagonie), à toutes les grandes villes et à des centaines de petites villes qui seraient réactivées. La construction de ce réseau utiliserait une technologie nationale et régionale du Mercosur et réactiverait l’industrie nationale.
Finalement, la réponse à cette analyse est claire pour ceux qui veulent que l’Argentine avance et s’agrandisse ; cependant il y toujours une poignée de personnes prêtes à toujours répéter les mêmes erreurs et qui malheureusement est celle qui a le pouvoir de signer pour tous.
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