La crise a donc laissé les portes ouvertes à la naissance d’une nouvelle Argentine. Cependant, même si de nombreux changements se sont concrétisés, il reste encore beaucoup de choses à faire et à changer.
Lorsque le gouvernement, choisi par la grande majorité de la société, quitte sa place, le défilé d’hommes politiques à vouloir occuper le siège présidentiel commence.
Le premier à remplacer, Fernando de la Rua, a été Ramon Puerta, alors Président Provisionnel du Sénat. Le vice-président, Carlos Chacho Alvarez, avait déjà abandonné sa place pour cause de désaccord avec les décisions prises par son parti politique.
Le deuxième, Adolfo Rodriguez Saa, élu président par l’Assemblée Législative, n’est pas resté jusqu’en 2002, ce qui le pousse à présenter sa démission le 31 décembre de la même année.
Le troisième, Eduardo Camaño, Président de La Chambre de Députés, occupe provisoirement la place présidentielle, en attendant la désignation d’un nouveau chef d’Etat lors de prochaines élections.
Finalement Eduardo Duhalde, qui avait été battu par Fernando de la Rua lors des présidentielles précédentes, assume la présidence le 2 janvier 2002, élu par la majorité de l’Assemblé Constitutionnelle.
Parmi ses premières mesures, on trouve : la dévaluation de la monnaie qui a aidé à mettre fin à la Loi de la Convertibilité et l’application de nombreux plans sociaux destinés à atténuer les effets de la politique néolibérale des gouvernements précédents sur une grande partie de la population plongée alors dans une pauvreté et une indigence extrêmes.
Cependant, ce président poursuivait la politique menée jusqu’alors par ses prédécesseurs, ce qui créa les conditions d’un mécontentement grandissant de la part du peuple argentin, qui devait également subir le gèle de leur épargne détenue dans les banque, plus connu sous le terme de « corralito ». Les problèmes qui touchaient la population restaient sans solution.
Mais finalement, ce qui a achevé ce gouvernement a été une grève du Mouvement de Chômeurs à Buenos Aires, au cours de laquelle deux manifestants ont trouvé la mort lors des confrontations qui les opposèrent aux « forces de l’ordre ».
Cet événement conduisit Duhalde à présenter sa démission et à organiser des élections anticipées six mois avant la date prévue.
Son successeur fut Nestor Kirchner, que Duhalde a soutenu pendant les présidentielles. Il devint le premier président à être élu par voix électorale depuis Fernando de la Rua.
N’ayant pas obtenu la majorité des suffrages au premier tour de l’élection (22%) et se trouvant en possession de ballottage favorable face à l’ex-président Carlos Saul Menem (24%). Il parvint finalement à remporter les élections lorsque Carlos Menem décida de se retirer.
Comme il s’agissait d’un gouvernement qui n’avait pas été élu par la majorité des Argentins, il y avait de la méfiance envers lui.
Le pays était détruit au niveau économique, social et politique et la population croyait de moins en moins à la faculté des politiciens à redresser le pays.
Nestor Kirchner a pu compléter son mandat présidentiel, ce qui est déjà difficile dans un pays où les gens arrivent à renverser le gouvernement.
Il s’est occupé en premier lieu des problèmes sociaux. Ce qu’on lui reconnaît le plus a été l’abolition des Lois « Obediencia Debida y Punto Final » lesquelles avaient laissé les militaires responsables de la disparition de personnes, en liberté. Ensuite il a déclaré l’ESMA, (Ecole Supérieure de Mécanique de la Marine, le premier endroit de détention clandestine) comme Musée de la Mémoire et a décroché de ses murs les photos de principaux responsables du coup d’état de 1976, le militaire Jorge Rafael Videla et le général Roberto Bignone.
C’est le premier président à avoir eu la volonté de faire face à l’Armée et à la Justice, déplaçant la plupart des juges qui occupaient leur place depuis une quinzaine d’années.
Il a donné la parole aux Mères et Grand-Mères de la Place de Mai.
Ce qui s’entend en contre de sa politique, ce qu’il est trop autoritaire, et que l’économie n’est pas stable du tout.
Mais, ce n’était pas facile de relever un pays qui s’effondrait depuis 30 ans.
Lorsque le gouvernement, choisi par la grande majorité de la société, quitte sa place, le défilé d’hommes politiques à vouloir occuper le siège présidentiel commence.
Le premier à remplacer, Fernando de la Rua, a été Ramon Puerta, alors Président Provisionnel du Sénat. Le vice-président, Carlos Chacho Alvarez, avait déjà abandonné sa place pour cause de désaccord avec les décisions prises par son parti politique.
Le deuxième, Adolfo Rodriguez Saa, élu président par l’Assemblée Législative, n’est pas resté jusqu’en 2002, ce qui le pousse à présenter sa démission le 31 décembre de la même année.
Le troisième, Eduardo Camaño, Président de La Chambre de Députés, occupe provisoirement la place présidentielle, en attendant la désignation d’un nouveau chef d’Etat lors de prochaines élections.
Finalement Eduardo Duhalde, qui avait été battu par Fernando de la Rua lors des présidentielles précédentes, assume la présidence le 2 janvier 2002, élu par la majorité de l’Assemblé Constitutionnelle.
Parmi ses premières mesures, on trouve : la dévaluation de la monnaie qui a aidé à mettre fin à la Loi de la Convertibilité et l’application de nombreux plans sociaux destinés à atténuer les effets de la politique néolibérale des gouvernements précédents sur une grande partie de la population plongée alors dans une pauvreté et une indigence extrêmes.
Cependant, ce président poursuivait la politique menée jusqu’alors par ses prédécesseurs, ce qui créa les conditions d’un mécontentement grandissant de la part du peuple argentin, qui devait également subir le gèle de leur épargne détenue dans les banque, plus connu sous le terme de « corralito ». Les problèmes qui touchaient la population restaient sans solution.
Mais finalement, ce qui a achevé ce gouvernement a été une grève du Mouvement de Chômeurs à Buenos Aires, au cours de laquelle deux manifestants ont trouvé la mort lors des confrontations qui les opposèrent aux « forces de l’ordre ».
Cet événement conduisit Duhalde à présenter sa démission et à organiser des élections anticipées six mois avant la date prévue.
Son successeur fut Nestor Kirchner, que Duhalde a soutenu pendant les présidentielles. Il devint le premier président à être élu par voix électorale depuis Fernando de la Rua.
N’ayant pas obtenu la majorité des suffrages au premier tour de l’élection (22%) et se trouvant en possession de ballottage favorable face à l’ex-président Carlos Saul Menem (24%). Il parvint finalement à remporter les élections lorsque Carlos Menem décida de se retirer.
Comme il s’agissait d’un gouvernement qui n’avait pas été élu par la majorité des Argentins, il y avait de la méfiance envers lui.
Le pays était détruit au niveau économique, social et politique et la population croyait de moins en moins à la faculté des politiciens à redresser le pays.
Nestor Kirchner a pu compléter son mandat présidentiel, ce qui est déjà difficile dans un pays où les gens arrivent à renverser le gouvernement.
Il s’est occupé en premier lieu des problèmes sociaux. Ce qu’on lui reconnaît le plus a été l’abolition des Lois « Obediencia Debida y Punto Final » lesquelles avaient laissé les militaires responsables de la disparition de personnes, en liberté. Ensuite il a déclaré l’ESMA, (Ecole Supérieure de Mécanique de la Marine, le premier endroit de détention clandestine) comme Musée de la Mémoire et a décroché de ses murs les photos de principaux responsables du coup d’état de 1976, le militaire Jorge Rafael Videla et le général Roberto Bignone.
C’est le premier président à avoir eu la volonté de faire face à l’Armée et à la Justice, déplaçant la plupart des juges qui occupaient leur place depuis une quinzaine d’années.
Il a donné la parole aux Mères et Grand-Mères de la Place de Mai.
Ce qui s’entend en contre de sa politique, ce qu’il est trop autoritaire, et que l’économie n’est pas stable du tout.
Mais, ce n’était pas facile de relever un pays qui s’effondrait depuis 30 ans.
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